On offre du confort à ses pieds
Pas de talons trop hauts (moins de 4 centimètres) qui vont favoriser une mauvaise posture, de bottes trop serrées ou de pantalon qui « engonce », slim ou resserré aux chevilles : ils vont couper la circulation. Au contraire, on doit être à l’aise ! On choisit des coupes amples pour ses vêtements et pour les chaussures, on achète des modèles un peu larges, éventuellement une demi-pointure plus grande.
On allège ses jambes
Si l’on reste immobile ou que l’on piétine, le retour veineux s’effectue moins bien, le sang stagne dans les mollets et le soir, les jambes sont lourdes, gonflées voire douloureuses, un phénomène qui s’accentue avec l’âge, le surpoids ou le tabac. L’astuce ? Les sprays veinotoniques naturels à base de plantes comme le cyprès, le lentisque pistachier, le romarin à camphre, le genévrier, le ruscus, ou le marron d’Inde que l’on peut vaporiser sur ses jambes. Autre solution, bien sûr : les chaussettes, mi-bas ou bas de contention (classe 1 ou 2), dont le tricotage spécifique améliore nettement la microcirculation sanguine. On peut s’en faire prescrire par son médecin, et plusieurs marques proposent désormais des modèles seyants, colorés ou à motifs, qui ne font pas « mamie » ! Le soir, on file prendre une douche bien fraîche du bout des orteils aux hanches (toujours en remontant), on reste pieds nus, on fait les pieds au mur (avec les jambes bien verticales) pendant 5 à 10 minutes si besoin, en terminant par des flexions des pieds. Et on surélève ses jambes de 10 à 12 cm avec des coussins en position allongée.
Protéger sa colonne vertébrale
Les douleurs de fin de journée (souvent situées dans le bas du dos, au niveau des lombaires) suite à une position verticale prolongée sont toujours liées à une mauvaise posture et de mauvais réflexes. Quand le corps est parfaitement aligné, les muscles statiques effectuent le travail de stabilisation. Il faut donc éviter absolument de rester immobile, reposer le poids du corps sur une seule jambe, se déhancher et éviter de trop s’appuyer sur un meuble devant soi. L’idéal est au contraire de poser les deux pieds bien à plat sur le sol, et de veiller régulièrement à se « grandir », comme si un fil tirait la tête vers le plafond, avec les épaules basses et les omoplates légèrement tirées vers l’arrière. Le regard reste droit (et non vers le sol) pour éviter de tirer sur les cervicales. On pense aussi régulièrement à effectuer de légers balancements de l’avant vers l’arrière, pour transférer le poids du corps des talons vers l’avant du pied, et inversement.
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