 Shampooing Phytoprogenium |
Lorsqu’en 2006 Patrick Ales, le fondateur de la marque de soins capillaires Phyto lance le premier shampooing aux pré-biotiques Phytoprogénium, il ne se doute pas qu’il ébranle en même temps de lourdes certitudes. En effet, on croit, souvent à tort, que les bactéries sont toutes dangereuses et que, du sol… à la peau, en passant par les cheveux, il faut les éradiquer. Or, depuis une dizaine d’années, les études sur ces micro-organismes qui colonisent le corps humain, dix fois plus nombreux que les cellules, nous démontrent l’inverse. Nous découvrons que la plupart d’entre elles sont protectrices, qu’il ne faut pas les détruire systématiquement, et parfois même les cultiver. En résumé, que la bonne santé résulte d’un équilibre entre toutes ces petites « bêtes » ! En médecine, préserver l’écosystème de l’organisme, aujourd’hui considéré comme un organe à part entière, est devenu l’un des piliers de la prévention. C’est la même chose en cosmétologie.
Respect !
On sait en effet désormais que la bonne santé de la peau et des cheveux repose en grande partie sur l’entente qui règne au sein de sa flore cutanée ou microbiote composée de bactéries, de levures et de virus. Une belle concorde mise à l’épreuve quotidiennement par la pollution, les UV, le stress et par l’usage de savons ou shampooings trop détergents et des crèmes aux ingrédients mal adaptés. Résultat ? Lorsque l’équilibre est rompu, les bactéries utiles ne parviennent plus à repousser les pathogènes : ça gratte ici, ça démange là, la peau est sèche, irritable, rougit, ne supporte plus rien. Des désordres cutanés tels que la dermatite atopique apparaissent, les acnés s’aggravent, le risque allergique s’élève. Forts des nouvelles connaissances du microbiote, les « jardiniers de la cosméto changent peu à peu leur fusil d’épaule et fondent leurs nouvelles formules sur le respect de l’éco-système cutané et du cuir chevelu. Règle numéro 1 : primum non nocere, d’abord ne pas nuire. On remplace les détergents trop musclés des gels douche et shampooings qui « javellisent » la peau et le cuir chevelu par des agents lavants doux issus d’extraits végétaux comme le coco. On conçoit des formules dont la nature chimique est proche de celle de la peau, avec un pH neutre ou « physiologique », afin de ne pas déstabiliser le microcosme. En même temps, on veille à entretenir la vitalité des micro-organismes pour fortifier le système d’auto-défense de la peau. C’est pourquoi on trouve de plus en plus de cosmétiques enrichis en « pro » et « pré » biotiques. Les premiers sont des bactéries et des levures, les seconds servent « d’engrais » aux premiers. Patrick Alès avait raison… et Antoine de Saint-Exupéry aussi lorsqu’il disait que « l’essentiel est invisible pour les yeux » !
ON CULTIVE NOTRE JARDIN
À la maison, on adopte les bons réflexes pour préserver l’écosystème de la peau et du cuir chevelu.
• Laver sans exagérer : un à deux shampooings maxi par semaine suffisent, avec un lavant doux, peu moussant. Rincer longuement pour ne pas laisser de résidus.
• Sécher à l’air tiède car la chaleur extrême des séchoirs fragilise la flore cutanée du cuir chevelu.
• Éviter tous les produits capillaires qui contiennent de l’alcool, dans les produits de styling notamment (sprays fixants, laques…)
• User et abuser des sprays d’eau thermale, sur le visage, le corps et même sur la tête car leur composition est bénéfique à la flore bactérienne.
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