Le syndrome du choc toxique est une infection due à un staphylocoque doré. Si elle est rare, elle peut s’avérer très grave voire mortelle. Pour l’éviter, certaines femmes utilisent des tampons bio ou des cups menstruelles, pensant ainsi se protéger. Pourtant, ces protections hygiéniques ne permettraient pas d’en prévenir les risques, selon une étude publiée vendredi 20 avril dans le journal de la Société américaine de microbiologie Applied and Environmental Microbiology.
La cup menstruelle comporterait plus de risques
Opter pour des cups ou des tampons fabriqués avec des matériaux naturels ne préviendrait pas le risque de choc toxique, malgré ce que l’on pourrait penser. Selon les chercheurs, les coupes menstruelles comporteraient même plus de risque que les tampons, en permettant un développement plus important des bactéries. Une réaction qui pourrait peut-être s’expliquer par le fait que la cup laisse passer plus d’air dans le vagin. Concernant les tampons, l’étude a révélé que le type de tampon, qu’il soit bio ou non, ne fait pas de différence.
Pour mener leur étude, les scientifiques ont testé 11 types de tampons et 4 types de coupes menstruelles. Après avoir placé chacune de ces protections intimes dans un sac en plastique, ils y ont injecté du liquide et une trace de bactérie prélevée sur une femme victime du choc toxique en 2014. Ils ont ensuite fermé les sacs et laissé agir durant 8 heures.
Comment éviter le syndrome du choc toxique ?
- Changer régulièrement sa protection intime (toutes les 4 à 8h pour les tampons).
- Se laver les mains avant et après l’insertion du tampon ou de la cup.
- Faire bouillir sa coupe menstruelle avant chaque utilisation.
- Alterner l’utilisation d’un tampon avec une serviette hygiénique.
- Utiliser des tampons dotés d’un niveau d’absorption minimal
- N’utiliser de tampon qu’au moment des règles et non par mesure de précaution.
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