Les tests cosmétiques sur les animaux sont interdits depuis 2009 en Europe et l’Union Européenne a interdit la commercialisation et l’importation dans ses états membres de tout cosmétique ayant été testé sur un animal depuis mars 2013.
Pour réaliser leurs tests, les laboratoires cosmétiques se sont donc tournés vers d’autres alternatives:
Avant toute nouvelle formulation ou reformulation d’un produit, tous consultent leur banque de données pour vérifier l’innocuité d’un principe actif ou ont recours aux méthodes alternatives validées par l’OCDE (Organisation pour la coopération et le Développement Economique).
C’est donc tout naturellement que les marques ne souhaitent plus réaliser de tests sur les animaux.
L’Oréal, possède des ingrédients captifs (développés par sa propre Recherche) et a mis en place dès 1989 des tests alternatifs et prédictifs extrêmement pointus et sophistiqués et, depuis mars 2013, le groupe n’effectue plus aucun test sur l’animal où que ce soit dans le monde.
Il se sert également depuis plusieurs années, de cultures de peaux et autres muqueuses reconstruites.
Ils peuvent ainsi tester la tolérance des produits et la toxicité de nouvelles molécules, mais cela sert également pour les greffes des grands brulés à Lyon et à Percy.
De plus, le groupe a accumulé depuis des années une banque de données riche de plus de 50 000 ingrédients. Ces principes actifs peuvent être utilisés sans avoir recours à de nouveaux tests.
D’autres sociétés comme Lush, engagée dans de nombreuses causes dont la protection animale, travaille depuis 2013 avec XCellR8, une entreprise dédiée au développement de tests in-vitro innovants pour déterminer la sûreté et l’efficacité des produits cosmétiques.
The Body Shop lutte depuis 1989 pour les droits des animaux.
“Les analyses in silico (effectuées sur ordinateur) utilisent des données existantes disponibles immédiatement pour nous aider à évaluer par extrapolation si des matériaux similaires sont adaptés. La peau produite en laboratoire est générée à partir de cellules cutanées humaines. Cela nous permet de procéder à des vérifications de sécurité sur des cellules réagissant virtuellement de la même façon que la peau humaine, sans nuire à des êtres humains ou à des animaux. Pour finir, nous testons souvent nos produits à l’aide de tests épicutanés permettant de garantir leur tolérance sur la peau. Pour ce faire, nous plaçons une petite quantité de produit sur la peau d’un individu afin de vérifier son efficacité et son innocuité, en général au moment de l’étape finale du test d’une nouvelle formule. Nous effectuons également des essais contrôlés sur des utilisateurs, durant lesquels des personnes testent nos produits afin de vérifier la compatibilité avec la peau et l’efficacité cosmétique de ces derniers, sous la supervision d’experts médicaux le cas échéant.”
source: MarieClaire