C’est le complément indispensable de tout traitement anticellulite même si à elles seules, elles ne peuvent dissoudre les capitons. Le secret de la réussite ? Les utiliser à longueur d’année à la place du lait corporel. Pourquoi ? Parce qu’elles contiennent des actifs capables de libérer la graisse des adipocytes, tout en favorisant le drainage. Selon le professeur Max Lafontan de l’Inserm, « elles doivent pénétrer la peau et contenir un ou plusieurs actifs ayant des propriétés lipolytiques comme la caféine ».
Les résultats ? À partir d’un mois. |
La cellulite n’est pas une maladie mais lorsqu’on en a beaucoup, on la vit comme une disgrâce qui affecte parfois profondément l’image de soi. Savoir qu’elle concerne neuf femmes sur dix, y compris les plus minces, et qu’elle est physiologique, se révèle une piètre consolation. Rappelons qu’il s’agit d’une graisse sous-cutanée « prisonnière » de fibres de collagène qui donne à la peau cet aspect capitonné. Cette graisse, sous influence hormonale, est composée de cellules spécialisées (adipocytes) génétiquement programmées pour stocker les lipides de l’alimentation. Des cellules intelligentes et difficiles à leurrer car elles n’oublient jamais ce pourquoi elles existent : assurer la survie de l’humanité en cas de famine ! C’est la raison pour laquelle le combat contre la cellulite est une lutte sans fin : il ne s’agit pas de la détruire, mais de la rendre acceptable et empêcher qu’elle ne prolifère. Encore faut-il agir sur tous les facteurs responsables à des degrés différents suivant les femmes : la qualité de la peau et la circulation veineuse et lymphatique.
Identifier sa cellulite pour mieux choisir son traitement
Graisseuse : C’est celle qui fond le mieux. Surtout logée sur les cuisses, les fessiers, le ventre et les hanches, elle est molle, non douloureuse et apparaît lorsqu’on pince la peau. La solution ? Combiner crème minceur déstockante et sport remodelant (gym, danse, fitness…). Après 40 ans, on veille aussi à entretenir la fermeté des tissus (massages, LPG).
Aqueuse : Elle s’accompagne de jambes lourdes et de gonflements : cette cellulite qui concerne aussi les femmes jeunes et minces est aggravée par une circulation veineuse et lymphatique paresseuse. Pour en venir à bout, on privilégie les activités physiques qui mobilisent les membres inférieurs : marche, vélo, natation, waterbike, massages drainants, manuels ou mécaniques, une alimentation pauvre en sucres rapides et en eau (moins de salades, moins de fruits, peu de sel). On fait des cures de thalasso et on utilise des crèmes drainantes à longueur d’année.
Fibreuse : Elle se voit sans qu’il soit nécessaire de pincer la peau. Essentiellement localisée sur les fessiers et les cuisses, elle est indurée et douloureuse car le collagène, fibreux, comprime les lobules graisseux. La recette pour en venir à bout ? Associer les massages manuels et mécaniques aux techniques médicales, sans oublier les crèmes drainantes et déstockantes.
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