Trop de boulot, trop de transports, trop de tâches ménagères, trop de tout... mais pas assez de sexe ! Selon un sondage mené par des chercheurs de l'université de l'Indiana, aux Etats-Unis, l'orgasme ne prendrait que trois minutes pour 70% des personnes interrogées. On peut sérieusement douter de la qualité de cet acte charnel pour atteindre l'orgasme : vite fait, mal fait ? Il est grand temps de faire connaissance avec le slow sex. Cette même enquête a d'ailleurs indiqué qu'un homme sur quatre préférait prendre son temps pour faire l'amour plutôt que de se laisser aller au quick sex. Et si vous reprenez le temps d'apprécier les bonnes choses pour en profiter pleinement ? |
Métro, boulot, dodo, enfants, mari, famille, amis… Dans un monde où tout va à cent à l’heure, on n’a qu’une seule envie, c’est de ralentir. C’est ainsi que naissent des concepts comme la slow food, une pratique alimentaire qui consiste à retrouver le plaisir de manger en mâchant plus lentement, ou encore le slow travel, une philosophie de voyage qui incite à prendre le temps de la découverte. Mais voilà que cette tendance s’invite désormais sous la couette ! Le slow sex, prôné par des gourous à l’éveil sexuel et autres adeptes du sexe tantrique, est à l’amour ce que la slow food est à la gastronomie. Le but, c’est d’être “pleinement présent à chaque instant de la relation sexuelle au lieu de faire l’amour d’une façon si intensément tournée vers l’orgasme que nous passons à côté de la possibilité de ressentir de subtiles nuances”, explique Diana Richardson, sexothérapeute américaine et auteure de l’ouvrage Le Slow Sexe : faire l’amour en pleine conscience.
Prendre le temps pour décupler le plaisir
A l’heure où le rapport sexuel se résume à une course effrénée à l’orgasme, où la sexualité n’est qu’une question de prouesses et de performances, le slow sex est une véritable bouffée d’air frais. Le slow sex fait l’éloge, comme vous l’aurez compris, de la lenteur ou l’art de prendre son temps pour laisser monter le désir lors du rapport sexuel. C’est aussi l’occasion pour profiter de l’instant présent, de se concentrer sur chaque sensation ressentie, ce qui est idéal pour lâcher prise et chasser les pensées parasites (le travail, les enfants…) qui entravent souvent le plaisir. Pratiquer le slow sex, c’est aussi se montrer plus attentif à l’autre, à l’odeur de son corps, la température de sa peau et à la chaleur de son souffle. Parce que rien ne sert de courir après l’orgasme, il faut savoir prendre son temps pour prendre son pied et faire durer le plaisir en explorant des chemins de traverse (se caresser longuement partout sur le corps, se masser, se parler, se regarder…). Tout cela se présente très bien sur le papier, mais par quel bout commencer ?
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